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Son œuvre : le Livre des routes et des royaumes (Kitâb al-masâlik wa al-mamâlik). Il reprit et développa le livre d’al-Balkhî. Il travailla sur L’atlas du monde islamique commencé par al-Balkhî qui se composait de 21 cartes : celle du monde, celles des trois mers (Méditerranée, océan Indien, Caspienne), les 17 autres représentant les différentes régions du monde musulman.
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A retenir : géographe arabe, il marqua avec al-Balkhî, ibn Hawqal et al-Muqaddasî l’avènement d’une géographie nouvelle où le commentaire de la carte devenait le centre de l’œuvre, la carte n’étant plus que l’accompagnement. Cette géographie modifia la représentation cartographique : les reliefs, les villes, les routes furent réduits à quelques formes simples (croissants pour les montagnes, traits pour les routes par exemple). Il s’agissait de dégager une image concrète de la terre d’Islam, la mamlakat al-Islâm.
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