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Abu al-Qasim Khalaf ibn Abbas al-Zahrâwî

Nom : Abu al-Qasim Khalaf ibn Abbas al-Zahrâwî

Dates : v. 323 H. / 936 ap. J.-C – v. 423 H. / 1036 ap. J.-C.

Lieu : il vécut en al-Andalus (région qui correspondait à la moitié sud de l’Espagne actuelle)

Son œuvre : son œuvre principale et apparemment unique est le Kitâb al-Tasrif Liman ajiza an al-Talif qui signifie Pratique pour celui qui ignore l’art de la composition (des remèdes). Dans ce monumental ouvrage, al-Zahrâwî récapitule les bases de la médecine hippocratique et galénique, notamment la théorie des humeurs pour ses étudiants mais aussi pour tous les praticiens, souvent démunis quand ils exercent dans un village ou aux confins du désert. La plus grande partie est consacrée à la « pharmacopée ». Il inventorie toutes les ressources de la nature (plantes et minéraux entre autres) pour composer des remèdes. La plus grande partie de cette pharmacopée est citée par les auteurs antérieurs, mais al-Zahrâwî innove par l’attention qu’il porte à détailler la fabrication de ces produits.
C’est le vingt-huitième livre du
Tasrif sur la chirurgie qui le fera passer à la postérité en Occident. Traduit par Gérard de Crémone à Tolède au VIe H. / XIIe siècle ap. J.-C., son traité de chirurgie sera imprimé pour la première fois à Venise en 1471. Son succès repose en partie sur l’abondance des illustrations.

A retenir : al-Zahrâwî, qui doit son surnom à la petite ville de Zahra, dans la banlieue de Cordoue, est resté le symbole de la médecine arabe à l’apogée de la dynastie omeyyade de Cordoue. Son œuvre est médicale au sens large, englobant médecine, pharmacie et chirurgie, même si la partie chirurgicale est de loin la plus connue en Occident, à tel point qu’il figure au Moyen Âge et à la Renaissance comme la figure représentative du chirurgien arabe.


Al-Zahrâwî
Al-Majûsî
Ibn Sinna
(Avicenne)
Ibn Rushd
(Averroès)
Ibn al-Nafîs
Al-Râzî
Maïmonide
Galien
Hippocrate