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Les instruments : les balances
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Avant la naissance de la monnaie, les échanges commerciaux ont reposé sur le troc entre objets, matériaux, volumes (liquide, grain). La balance était donc un instrument de mesure essentiel. Des modèles de cet instrument figurent sur les fresques de Thèbes (IIe millénaire av. J.-C.), notamment pour le travail des orfèvres.
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Des savants arabes de renom se sont penchés sur les problèmes que soulèvent les instruments de mesure du poids. Ce fut le cas de Thâbit ibn Qurra au IIIe H. / IXe ap. J.-C. ; al Kûhî au IVe H. / Xe ap.J.-C., Ibn al Haytham, al-Isfazârî et al Râzî au Ve H. / XIe ap.J.-C., al Khayyâm et al Khâzinî au VIe H. / XIIe ap.J.-C.. Ils expérimentèrent un certain nombre de modèles de balance : le dispositif classique à deux bras égaux et à deux plateaux suspendus, bien sûr, mais aussi quantité de systèmes à bras inégaux, plateaux suspendus ou non, variantes multiples de ce qu’il est convenu d’appeler « la balance romaine ». Les balances hydrostatiques étaient fréquemment utilisées pour peser les métaux et les minéraux et pour déterminer la composition des alliages.
D’après A. Djebbar, Une histoire de la science arabe, éd. du Seuil, 2001
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| Balance à plateaux |
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Boîte en bois compartimentée comprenant une balance en cuivre à deux plateaux, quatre poids et une graine de caroubier, faisant office de poids.
L : 30 cm ; l : 40 cm
Le Caire, musée d’Art islamique, n°inv. 24838 |
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Cette balance à deux plateaux a vraisemblablement été utilisée pour peser des ingrédients entrant dans la composition des remèdes pharmaceutiques.
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| Balance romaine |
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La balance romaine permettait de mesurer de grosses quantités.
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A l’équilibre Po x do = Pp x dp
Plus l’objet est lourd, plus la distance dp doit être augmentée pour maintenir l’équilibre.
On déplace alors le peson le long de la tige.
La graduation pour laquelle l’équilibre est obtenu indique le « poids » de l’objet.
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